Douleur au pouce : quand suspecter une rhizarthrose ?

Charles Bijon • 19 décembre 2025

La rhizarthrose, également appelée arthrose péri-trapézienne, est l’une des causes les plus fréquentes de douleur chronique à la base du pouce. Cette pathologie dégénérative touche l’articulation située entre le trapèze et le premier métacarpien. Elle progresse souvent lentement, mais peut devenir extrêmement invalidante lorsque la douleur gêne les gestes du quotidien. Reconnaître les premiers signes permet d’orienter rapidement le patient vers une prise en charge adaptée et d’éviter une évolution défavorable.


Comprendre la rhizarthrose : une atteinte localisée mais très fonctionnelle

Anatomie de l’articulation trapézo-métacarpienne

La rhizarthrose concerne l’articulation située à la base du pouce, entre le trapèze et le premier métacarpien. Cette articulation possède une grande amplitude de mouvement, indispensable pour la pince pouce-index, la préhension fine et la force de serrage. Son rôle dans les gestes du quotidien explique pourquoi la moindre altération du cartilage entraîne des répercussions importantes.

Dans certains cas, l’arthrose peut également toucher l’articulation STT (scapho-trapézo-trapézoïdienne), située juste au-dessus du trapèze. Cette extension des lésions contribue aux douleurs persistantes et à la perte de mobilité.


Une pathologie fréquente, surtout chez les femmes

La rhizarthrose apparaît généralement après 50 ans et touche majoritairement les femmes. Les facteurs hormonaux, la laxité ligamentaire et certaines prédispositions morphologiques peuvent jouer un rôle. L’évolution varie d’une personne à l’autre : certaines personnes présentent des images radiologiques importantes avec peu de symptômes, tandis que d’autres souffrent d’une gêne sévère malgré des signes radiologiques modérés.


Quand la douleur au pouce doit faire suspecter une rhizarthrose ?

Certaines douleurs du pouce peuvent être liées à un traumatisme, à une tendinite ou à une inflammation locale. Plusieurs éléments sont cependant caractéristiques de la rhizarthrose.


Douleurs mécaniques à la base du pouce

La douleur se situe typiquement à la jonction entre le poignet et la base du pouce. Elle apparaît lors des gestes sollicitant la pince ou les mouvements de rotation, notamment :

  • ouvrir un bocal,
  • tourner une clé,
  • porter un sac par les poignées,
  • utiliser un smartphone à une main,
  • saisir un objet lourd entre le pouce et l’index.

Cette douleur mécanique augmente généralement au fil de la journée et s'améliore au repos.


Difficultés dans les gestes de précision

La rhizarthrose altère les mouvements fins du pouce. Les patients décrivent une perte d’agilité, une difficulté à manipuler de petits objets ou un manque de précision dans le fait de pincer. Ces signes apparaissent progressivement et sont souvent les premiers motifs de consultation.


Perte de force de serrage

La diminution de la force est un symptôme majeur. Elle concerne autant la force de préhension que la force de serrage. Certains patients indiquent lâcher des objets ou ne plus pouvoir tenir un pack de bouteilles ou un sac de courses.


Sensation d’instabilité ou de déformation progressive

À un stade plus avancé, le pouce peut sembler “partir en arrière” ou se déformer, traduisant un effondrement de la colonne du pouce. Cette déformation, parfois visible, est caractéristique des stades évolués de la rhizarthrose.


Diagnostic : quand consulter et comment confirmer l’arthrose du pouce ?

Le diagnostic repose avant tout sur l’examen clinique réalisé par un spécialiste de la main, tel que le Dr Charles Bijon. Certains tests reproduisent la douleur et orientent vers l’origine trapézo-métacarpienne.


Radiographies standard : un examen indispensable

Les radiographies permettent d’apprécier :

  • l’usure du cartilage,
  • le pincement articulaire,
  • la présence d’ostéophytes,
  • une déformation trapézo-métacarpienne,
  • l’atteinte éventuelle de l’articulation STT.

Les images radiologiques permettent également de déterminer le stade évolutif selon des classifications reconnues, utile pour décider du traitement.


Comment soulager la douleur liée à la rhizarthrose ?

Traitement médical : première étape de la prise en charge

La majorité des patients bénéficient d’abord d’un traitement conservateur, visant à réduire l'inflammation et limiter la progression de l’usure articulaire.


Mesures possibles :

  • Antalgiques et anti-inflammatoires, adaptés aux douleurs mécaniques.
  • Orthèse de repos, portée le jour ou la nuit selon les besoins, permettant de stabiliser le pouce et de réduire les forces exercées sur l’articulation.
  • Infiltration de corticoïdes, utile en cas de poussée douloureuse importante, avec un effet souvent significatif mais temporaire.
  • Rééducation ciblée, réalisée par un kinésithérapeute ou un ergothérapeute, afin d'améliorer la mobilité, renforcer les muscles stabilisateurs et adapter les gestes de la vie quotidienne.

Cette phase de traitement peut durer plusieurs mois avant d’envisager une option chirurgicale.


Quand envisager une chirurgie pour traiter la rhizarthrose ?

Lorsque la douleur devient chronique, que la mobilité diminue et que la gêne affecte les activités quotidiennes malgré un traitement bien conduit, une intervention peut être proposée.


Trapézectomie avec ligamentoplastie et interposition tendineuse

C’est la technique la plus couramment utilisée. Elle consiste à retirer le trapèze, puis à stabiliser la colonne du pouce par une reconstruction tendineuse. L’objectif est de supprimer la douleur tout en préservant une bonne mobilité.

  • Immobilisation : 4 à 6 semaines.
  • Récupération complète : environ 6 mois.
  • Résultats : excellents sur la douleur, avec une fonction stable dans le temps.

Prothèse trapézo-métacarpienne

Il s’agit d’un implant miniaturisé reproduisant le fonctionnement d’une articulation saine.

  • Immobilisation courte (environ 15 jours).
  • Récupération plus rapide que la trapézectomie.
  • Indiquée chez les patients actifs, sans arthrose STT associée.

Arthrodèse

Plus rarement indiquée, elle consiste à fusionner l’articulation. Elle supprime la douleur, mais sacrifie une partie de la mobilité. Cette option est réservée aux cas spécifiques.


Quelles complications possibles ?

Les complications sont rares mais doivent être connues :

  • infection post-opératoire,
  • algodystrophie,
  • lésions nerveuses sensitives (généralement transitoires),
  • usure ou descellement d’une prothèse,
  • luxation de l’implant.

Un suivi régulier permet de détecter précocement toute évolution anormale.


Conclusion

Toute douleur persistante à la base du pouce, limitant la pince ou la force de préhension, doit faire suspecter une rhizarthrose. Plus le diagnostic est posé tôt, plus les solutions médicales sont efficaces. Lorsque la gêne devient invalidante, la chirurgie apporte des résultats fiables et durables, améliorant nettement la qualité de vie.


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La maladie de Dupuytren est une pathologie chronique et évolutive de la main, caractérisée par une rétraction progressive des doigts vers la paume. Elle touche l’ aponévrose palmaire , une membrane fibreuse située sous la peau de la paume, sans atteindre les tendons ni les nerfs. À mesure que la maladie progresse, elle peut gêner des gestes simples du quotidien, comme serrer la main ou enfiler un gant. La cause exacte de cette maladie reste partiellement inconnue, mais plusieurs facteurs favorisants ont été identifiés.  Qu’est-ce que l’aponévrose palmaire ? L’aponévrose palmaire est un tissu conjonctif dense situé juste sous la peau de la paume. Elle assure un rôle de protection des structures profondes de la main (tendons fléchisseurs, nerfs, vaisseaux) et participe à la transmission des forces lors de la préhension. Dans la maladie de Dupuytren, cette membrane s’épaissit et forme progressivement des nodules puis des brides fibreuses, responsables de la rétraction progressive des doigts, notamment les quatrième et cinquième. Les premiers signes de la maladie de Dupuytren La maladie de Dupuytren débute souvent de manière discrète. Elle peut se manifester par un ou plusieurs nodules indolores dans la paume, parfois sensibles à la pression. Ces nodules évoluent ensuite en cordes fibreuses qui s’étendent vers les doigts et limitent leur extension. La flexion reste généralement conservée. Le test de la table (impossibilité de poser la main à plat) est un signe d’atteinte évoluée. La maladie de Dupuytren est souvent bilatérale mais d’intensité asymétrique. Facteurs de risque et causes possibles La cause exacte de la maladie de Dupuytren reste inconnue. Il ne s’agit pas d’une inflammation ni d’un traumatisme direct. Toutefois, plusieurs facteurs favorisants ont été identifiés. Facteurs génétiques La prédisposition héréditaire est bien documentée. Une mutation génétique encore mal identifiée entraînerait une anomalie de la prolifération des cellules fibroblastiques de l’aponévrose. La maladie est plus fréquente dans certaines familles et certaines origines ethniques, notamment en Europe du Nord. La transmission semble autosomique dominante à pénétrance variable. Âge et sexe La maladie de Dupuytren est plus fréquente chez les hommes de plus de 50 ans. Le risque augmente avec l’âge, et les formes sévères sont également plus fréquentes chez les hommes. Comorbidités et facteurs environnementaux Plusieurs affections ont été associées à la maladie : Diabète, en particulier le diabète de type 1, Épilepsie, possiblement en lien avec certains traitements (barbituriques), Hypercholestérolémie, Alcoolisme chronique, Tabagisme actif. Les professions exposant à des microtraumatismes répétés de la paume (travail manuel intensif, usage prolongé de machines vibrantes) ont été évoquées comme facteurs aggravants, sans qu’un lien direct ne soit formellement établi.
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Les brûlures de la main sont des lésions fréquentes, parfois graves, qui nécessitent une prise en charge rigoureuse pour éviter des séquelles fonctionnelles importantes. En raison de la complexité anatomique de la main et de son rôle central dans les gestes du quotidien, toute brûlure, même modérée, doit être évaluée avec attention. Comprendre les types de brûlures Brûlure thermique, chimique ou électrique Les brûlures thermiques sont les plus fréquentes. Elles sont causées par un contact avec un liquide chaud, une flamme, un objet brûlant ou de la vapeur. Les brûlures chimiques surviennent au contact d’agents caustiques comme l’acide ou la soude. Les brûlures électriques , bien que plus rares, peuvent provoquer des lésions profondes et insidieuses. Classification selon la profondeur Brûlure du premier degré : rougeur douloureuse, atteinte superficielle de l’épiderme (ex : coup de soleil). Aucun risque de séquelle. Brûlure du deuxième degré superficiel : apparition de phlyctènes (cloques), douleur importante, cicatrisation possible sans greffe. Brûlure du deuxième degré profond : destruction partielle du derme, aspect blanchâtre ou tacheté, douleur modérée. Souvent besoin de traitement chirurgical. Brûlure du troisième degré : atteinte complète des couches cutanées, aspect blanc ou carbonisé, indolore du fait de la destruction des terminaisons nerveuses. Gestes d’urgence à adopter immédiatement Refroidir la zone brûlée Le premier réflexe à avoir est de refroidir la brûlure sous un filet d’eau tempérée (15 à 25°C) pendant 15 à 20 minutes. Cela permet de limiter la progression de la brûlure et de soulager la douleur. Retirer les objets compressifs Il est essentiel de retirer bagues, bracelets ou montres sur la main brûlée avant que l’œdème n’apparaisse, car un gonflement rapide peut entraîner une compression délétère. Ne pas percer les cloques Les phlyctènes doivent être laissées intactes si elles ne sont pas rompues, car elles servent de barrière naturelle contre les infections. Ne pas appliquer de corps gras Les pommades, beurres ou autres remèdes "maison" sont à proscrire. Ils augmentent le risque infectieux et peuvent compliquer le diagnostic clinique.
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La tendinite de l’épaule , ou tendinopathie de la coiffe des rotateurs, est une affection fréquente responsable de douleurs nocturnes, souvent invalidantes. Le repos est essentiel à la récupération, mais il est difficile à trouver lorsque la douleur perturbe le sommeil. Comprendre comment adapter sa position et son environnement nocturne peut aider à améliorer la qualité du repos et à favoriser la guérison. Pourquoi la douleur est-elle plus forte la nuit ? Les douleurs liées à une tendinite de l’épaule sont souvent exacerbées la nuit. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer : En position allongée, l’inflammation n’est plus atténuée par l’activité musculaire ou la gravité ; Le relâchement musculaire nocturne peut favoriser une mise en tension des tendons enflammés ; Une mauvaise posture au lit peut compresser l’articulation ou étirer les structures douloureuses. Ces facteurs provoquent des réveils nocturnes, des difficultés à s’endormir ou des douleurs matinales plus intenses. Les positions à privilégier pour mieux dormir Dormir sur le d os Cette position est généralement la plus recommandée. Elle permet de répartir le poids de manière équilibrée sans exercer de pression sur l’épaule douloureuse. Il peut être utile de placer un coussin sous le bras atteint pour le surélever légèrement. Cette élévation réduit la tension sur les tendons de la coiffe des rotateurs . Dormir sur le côté opposé à l'épaule douloureuse Si dormir sur le dos n’est pas confortable, il est possible de se coucher sur le côté opposé. Il est alors conseillé de placer un oreiller entre les deux bras, afin que le bras douloureux repose sans tension vers l’avant ou vers le bas. Positions à éviter Dormir sur l’épaule douloureuse est à proscrire. Cette position comprime les tendons déjà inflammés et accentue la douleur. Dormir en position fœtale ou avec le bras coincé sous l’oreiller peut également aggraver les symptômes.
par Charles Bijon 5 août 2025
Le syndrome du canal carpien est une pathologie fréquente de la main, liée à la compression du nerf médian au niveau du poignet. Ce nerf traverse un passage étroit appelé canal carpien , formé par les os du carpe et le ligament annulaire antérieur. Lorsque ce canal se rétrécit ou que son contenu augmente (inflammation, œdème, etc.), le nerf médian est comprimé, provoquant des symptômes bien spécifiques. Mieux comprendre le nerf médian Le nerf médian innerve plusieurs muscles de la main et assure la sensibilité de la face palmaire du pouce, de l'index, du majeur et de la moitié externe de l'annulaire. Sa compression entraîne des troubles sensitifs et moteurs qui évoluent avec le temps si le syndrome n'est pas pris en charge. Cette atteinte peut affecter considérablement les gestes du quotidien comme écrire, se coiffer ou saisir un objet, en altérant la précision et la force de préhension. Les premières manifestations cliniques Le syndrome du canal carpien se déclare le plus souvent de manière progressive. Les symptômes initiaux sont parfois intermittents et peuvent passer inaperçus. Leur reconnaissance précoce est essentielle pour éviter une évolution vers une forme chronique. Picotements et fourmillements Les premiers signes sont souvent des fourmillements , des picotements ou une sensation d'engourdissement localisés dans les trois premiers doigts (pouce, index, majeur) et parfois dans l'annulaire. Ces sensations apparaissent surtout la nuit ou au réveil et peuvent s’intensifier lors de certaines activités : maintien prolongé du téléphone, conduite, lecture ou travail sur clavier. Ces paresthésies peuvent parfois s'étendre vers l'avant-bras, mais restent typiquement localisées sur le territoire du nerf médian. Douleurs nocturnes liées au canal carpien Les douleurs de type brûlure, élancements ou décharges électriques au niveau de la main ou de l’avant-bras sont fréquentes. Elles perturbent souvent le sommeil et obligent le patient à secouer sa main pour soulager les symptômes. Ce signe clinique est évocateur d’un syndrome du canal carpien débutant. Baisse de sensibilité Avec l'évolution de la compression, une hypoesthésie peut apparaître. Le patient ressent une perte de sensibilité progressive dans les doigts innervés par le nerf médian, gênant certaines activités fines comme manipuler de petits objets, boutonner un vêtement ou saisir une clé. Ce déficit sensoriel est d’autant plus problématique qu’il impacte directement la précision des gestes. Faiblesse musculaire Bien que plus tardive, une diminution de la force du pouce peut s'observer. Les muscles thénariens, responsables de l’opposition du pouce, peuvent s’atrophier en l’absence de traitement. Le patient éprouve alors des difficultés à saisir fermement un objet ou à effectuer un mouvement d’opposition efficace. Cette atteinte motrice est le témoin d’un syndrome du canal carpien évolué, nécessitant une prise en charge rapide.
par Charles Bijon 22 juillet 2025
La cuisine professionnelle exige une grande technicité et une répétition constante de gestes précis. Avec le temps, ces mouvements peuvent engendrer une sollicitation excessive de certaines structures anatomiques du poignet . Les cuisiniers, souvent debout pendant de longues heures et exposés à des charges manuelles importantes, sont particulièrement exposés aux troubles musculo-squelettiques, et en particulier aux tendinopathies du poignet . Les gestes professionnels en cause La préparation des aliments, la manipulation d'ustensiles lourds, la réalisation de gestes fins comme l'émincé ou le décorticage, ou encore le nettoyage répété du poste de travail impliquent tous des mouvements de flexion, extension, torsion et pression du poignet. Certaines situations sont particulièrement à risque : les mouvements répétitifs de flexion-extension du poignet, le maintien prolongé du poignet en position extrême, l'utilisation d'outils non ergonomiques, le port répété de charges ou l'utilisation de hachoirs ou couteaux lourds. Avec le temps, ces gestes peuvent entraîner des contraintes mécaniques importantes sur les tendons, en particulier ceux des fléchisseurs et extenseurs du poignet. Le rythme soutenu des services, les contraintes horaires et le stress physique inhérents à la profession aggravent les risques de surmenage articulaire. Les tendinopathies les plus fréquentes Chez les cuisiniers, on retrouve principalement deux formes de tendinopathies : Tendinite des fléchisseurs du poignet Cette pathologie est liée à la sollicitation répétée des tendons fléchisseurs. Elle se manifeste par une douleur à la face palmaire du poignet, parfois avec une sensation de tiraillement lors de la préhension. Tendinite des extenseurs (face dorsale) Souvent liée à l'utilisation d'outils avec le poignet en extension, cette tendinopathie provoque des douleurs sur la face dorsale du poignet. Elle peut être confondue avec une douleur articulaire. Tendinite de De Quervain Moins fréquente, mais présente chez certains cuisiniers, la tendinite de De Quervain affecte les tendons du pouce au niveau du bord radial du poignet. Elle se manifeste par une douleur lors des mouvements d'opposition ou de saisie. D'autres affections comme les kystes synoviaux ou les syndromes canalaires (syndrome du canal carpien, compression du nerf ulnaire) peuvent aussi survenir dans ce contexte, nécessitant une évaluation spécialisée.